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"Les livres,à quoi ça sert" ? : lecture et CDI

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"Les livres,à quoi ça sert" ? : lecture et CDI
25 janvier 2011

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23 janvier 2011

Les aventures de Lolobulle (suite et fin)

afficher_imageMais revenons-en à Lolobulle. Je ne vous ai pas encore parlé de sa maison, si ? Ah, non ! C' était une belle maison, toute en rondeur, qui était à l' intérieur d' une bulle bleue, toutes les maisons du voisinage étaient protégées par une bulle de couleur différente. Elles planaient dans le ciel, au milieu des nuages en forme d' animaux et les gens se déplaçaient de bulle en bulle grâce à leurs voitures volantes ou sur leurs chevaux ailés. Lolobulle se rendait d' ailleurs à l' école sur son petit poney volant qui s' appelait Didasko, c' était son meilleur ami.

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Dans sa maison, il y avait aussi sa mère, son père, sa grand-mère, son grand-père et sa soeur, évidemment, à laquelle il était très attaché. Elle était plus jeune que lui et  lui ressemblait beaucoup.

Chaque matin, Lolobulle se levait à 7 heures, puis il allait dans la salle de bain et écoutait la conversation que ses parents, sa mère Eve et son père , Globule, avaient dans la cuisine. Il aimait les entendre parler, c' était comme une petite musique douce , une ritournelle qu'il se répèterait durant toute la journée dans sa tête. Pendant qu 'il se brossait les dents, les paroles de ses parents lui parvenaient comme un écho lointain :

- Bonjour, disait la mère à son mari.
- Bonjour, répondait le père.
- As-tu bien dormi ? demandait la mère ?
- Moi, j'ai bien dormi. Bon, je vais préparer le petit-déjeuner.
- As-tu entendu les voisins cette nuit, se lamentait le père, ils n' ont fait que se disputer et ils ont fait un de ces bruits,
c' est épouvantable !
-Ah bon ! Je devais bien dormir, répondit la mère, je n' ai vraiment rien entendu.
- Tu as de la chance, renchérit le père, je les trouve vraiment insupportables. Sans parler de leur chat Frêché, qui n' a pas arrêté de miauler, je suppose que tu ne l' as pas entendu non plus.
- Non, je n' ai rien entendu.

Lolobulle aimait la complicité qui existait entre ses parents même si leurs conversations étaient toujours à peu près les mêmes. En réalité, le père se levait souvent du mauvais pied et la mère de Lolobulle faisait preuve de beaucoup de patience et d' indulgence à son égard. C' était un être tendre et rempli de douceur qui veillait sur  sa famille avec bienveillance.

Ce jour-là aurait donc pu être un jour comme les autres sauf que ce n' était pas un jour comme les autres, mais cela, Lolobulle ne le savait pas encore. Ce jour-là était à marquer dans les annales, un jour bien particulier qui allait changer le cours de sa vie. Il aurait juré pourtant que tout était normal comme d' habitude mais, très vite, il se rendrait compte que quelque chose ne tournait pas rond.

C' est sa mère Eve qui donna la première l' alerte.

Son fils, Lolobulle, avait disparu.espace_croissant_lune_5

Le dernier à l' avoir vu était le médecin du collège, le docteur De LA Seringue, qui l' avait examiné dans son cabinet à cause d 'un mal de ventre survenu brusquement tandis que Lolobulle était en classe. Il avait dû quitter le cours en catastrophe et s' était rendu chez l' infirmière qui l' avait aussitôt envoyé d' urgence chez le docteur De LA Seringue .

Lolobulle était arrivé essoufflé, il avait l' air affolé.

- Entre, mon cher enfant, avait dit doucement le docteur à Lolbulle, assieds-toi.
- Bonjour, docteur, avait balbutié Lolobulle.
- Que t' arrive-t-il ? avait demandé le docteur De LA Seringue.
- Je ne sais pas. Depuis ce matin, je me sens tout bizarre. Je ne peux plus faire deux pas sans être extrêmement fatigué à tel point que je suis obligé de m' arrêter pour reprendre mon souffle. De plus, j' ai perdu une dent, et puis deux, et mes cheveux ne cessent de tomber.

Et en disant cela, il ôta sa casquette et montra son crâne dégarni au docteur qui poussa un cri d' effroi.

- Vous voyez, je ne vous mens pas, aidez-moi, je ne sais plus quoi faire.

Lolbulle continua à parler à une vitesse vertigineuse, en une fraction de demi seconde il raconta au docteur toute son histoire mais celui-ci ne comprenait plus rien, il ne faisait que répéter des oh ! et des ah ! en regardant s' agiter Lolobulle qui à présent montait sur une chaise puis sur le bureau  en faisant de grands  gestes désordonnés , puis sautillait sur lui-même renversant sur son passage des objets, brisant même un pot de fleurs qui se fendit en trois morceaux égaux.
C'est à ce moment-là que que la fenêtre s' ouvrit brusquement et qu' un vent venu d' ailleurs s' engouffra dans la pièce . Lolbulle s' agrippa aux rideaux car il se sentait emporté mais les rideaux se transformèrent en cerf-volant et Lolobulle s 'envola s' envola dans le ciel rempli de nuages et ce ne fut tout à coup qu' un point , un tout petit point lumineux.

Quelle maladie avait donc frappé Lolobulle ce jour-là ? La maladie du Cosmos ? C'est la question que certains se posent encore aujourd'hui mais, seule la mère de Lolobulle pourrait y répondre.

Lolobulle avait bien onze ans, n'est-ce pas ?

Or à onze ans, sur la planète aux mille couleurs, la mère doit transmettre à son enfant la vérité. Seulement voilà, elle avait oublié. A onze ans, sur cette planète, l' enfant est expédié sur la planète Terre où il apprend l' expérience de la vie et la destinée de chaque individu.  Seule la mère détient ce pouvoir.etoile005b

Comment avait-elle pu commettre cette erreur ?   

Elle en était malade. Enfermée dans sa routine, elle avait omis d' avouer le secret à son fils, ce qui lui aurait évité un vieillissement prématuré et un envol en direct. Plus rien ne le ferait revenir si ce n' est...

Elle appela tout d' abord la Police Marseillaise qui était réputée pour être la plus importante police de l' Univers mais les policiers lui affirmèrent qu' ils n' avaient pas enregistré de signalement d' enfant disparu. Les policiers marseillais  informèrent alors la police de France mais, rien. La Police de France réussit à contacter la Police Mondiale supra-planétaire mais rien, toujours rien. On finissait par croire que Lolobulle s' était désintégré.etoile005b

Eve n' abandonna pas pour autant ses recherches. Elle prit une grande décision que l' on se doit de prendre dans des circonstances aussi exceptionnelles. Elle organisa un rendez-vous avec Madame la Lune qui, elle seule, pouvait rendre Lolobulle à sa mère. La lune était l' amie de la planète depuis toujours, elle veillait sur le monde et possédait les clefs de l' humanité. Eve prépara son voyage en prenant soin de prévenir toute sa famille. Elle respecta les règles de son départ, elle devrait partir un jour de nouvelle lune sans faire de bruit , sans que personne ne l' entende partir, sinon son plan échouerait.

Elle attendit alors impatiemment ce jour-là et, le moment venu, elle s' enveloppa dans un simple foulard de soie, et la nuit, lorsque tout le monde fut endormi, elle monta sur son cheval ailé et s' envola dans les airs.

 lune012

Son voyage dura soixante dix secondes. A son arrivée, sur la lune, elle attacha son cheval ailé à un bâton de lave. Puis elle se rendit au point sacré. Là, elle attendit la parole de la lune. Le temps lui parut long quand, tout à coup, une voix douce envahit l'espace :

- Je suis au courant de ce qui t' arrive, je sais pourquoi tu es là, ton fils a disparu et il te faut le retrouver. Pour cela, tu devras accomplir un acte et tu n'auras pas droit à l' erreur. Cet acte, tu le réaliseras en un temps précis. Voici en quoi consistera ton geste : sur une étoile nommée Narcisse se trouve une clef, tu la prendras, elle te servira à me libérer du noyau qui est emprisonné dans mes entrailles depuis des millénaires et que je ne peux expulser sans ton aide. Tu connais mon grand âge, je n' ai pas besoin de te le rappeler, il est temps pour moi de me retirer, un peu de repos me fera le plus grand bien. Ce noyau est en vérité une lune en évolution qui me succèdera. A présent que tu connais mon secret, tu pourras remplir ta mission mais sache que tu ne devras jamais te tromper. Lorsque tu reviendras avec la clef, dans trois jours et trois lunes exactement, tu récupèreras ton fils. Ne dis rien et va-t-en.

On dit que la mère réussit sa mission avec succès mais le mystère demeure entier au sujet de cette histoire . Je n' ai pas le droit de vous en dire davantage. La seule chose que je sais et que je peux vous dévoiler aujourd'hui, c'est que, quelques jours après son retour sur la planète aux mille couleurs , la mère reçut un appel de Lolobulle  sur son lolophone. Il lui demandait de venir le chercher à l' école, il était surpris de ne pas la voir plus tôt.
Apparemment, il ne se souvenait de rien. Il était redevenu l' enfant qu' il avait toujours été, un enfant normal, enfin presque...

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29 décembre 2010

Les aventures de Lolobulle

espace_croissant_lune_5Il était une fois un jeune garçon qui s'appelait LOLOBULLE. Il avait onze ans. Il vivait sur une drôle de planète, une planète où tous les enfants de la Terre aimeraient vivre.
C' était un monde sans nom où chaque jour était un jour de fête. Les gens célébraient à leur manière le jour de la naissance d' une dent, le jour de l' ouverture d' une fleur, le jour de la pluie...etc...Les maisons étaient de mille couleurs, ses habitants parlaient tous la même langue, les différences n' existaient pas, il n'y avait ni guerre, ni souffrance, c'était vraiment une planète extraordinaire, un monde

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merveilleux fait de senteurs et de parfums, de joies et de rires, une planète hors du commun.

L' école était obligatoire, certes, mais elle ne posait aucun problème ni à Lolobulle qui était en classe de sixième ni aux  autres enfants car c' était avant tout une école de la vie.
Il y avait toutefois des choses assez surprenantes sur cette planète comme par exemple le fait que les objets étaient animés. C'est étrange, me direz-vous ! Du moins pour nous, simples mortels mais, pour Lolobulle, tout était normal car il avait toujours entretenu avec les choses des rapports d' amitié. Elles avaient leur propre langage, tenaient entre elles des conversations.
Peut-être que je pourrais vous en rapporter quelques unes.
Un soir, tandis que je me reposais dans mon salon, allongé les yeux mi-clos sur mon sofa,
j' entendis l' étagère de la bibliothèque se plaindre auprès des autres objets. Voici ce qu' elle disait :
Je suis sale, on ne me nettoie jamais ! Je me sens maltraitée par tous les occupants de la maison . Au lieu de ranger les livres correctement , on les jette sur moi, ils se retrouvent en désordre et tout le monde devrait savoir que je n' aime pas ça ! En plus, comme je suis vieille, on va bientôt me remplacer, va savoir ce que je vais devenir. Vous me direz, ça pourrait être la fin de mon calvaire mais j' ai du mal à le croire. Enfin ! Je n aurais jamais dû accepter les dictionnaires, les encyclopédies, ils sont trop lourds pour moi ! je suis fatiguée.

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Ne croyez pas, ma chère, que je sois mieux loti que vous, répondit le livre. Si vous saviez ce que j' endure, vous devriez comprendre, vous qui me portez durant toute la sainte journée ! Je partage entièrement votre avis, on ne nous traite plus comme en 2200. Quand je pense que, à cette époque, il existait encore de vrais lecteurs. J' ai surpris plusieurs fois, du temps où je me trouvais dans les rayonnages d' illustres bibliothèques, des passionnés de littérature, des gens adorables qui nous manipulaient avec douceur et considération. Et savez-vous que dans ces endroits-là, j' y ai même trouvé l' amitié...hum...et l' amour qui me manquait ! Mais tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, je ne sais plus où j' ai la tête, on me pose ou plutôt on se débarrasse de moi, on me met n' importe où, sur une table, sur une chaise, on renverse du café sur mes pages, plus aucun respect pour les anciens !

bibliotheque
Si je puis me permettre, je suis un petit peu plus jeune que vous, 25 ans pour un livre... mais, j' ai tout de même mes 320 pages au compteur ! Je vais vous dire ce que je pense de tout cela. Effectivement, il n' est pas toujours très agréable d' être emprunté à droite et à gauche, par les uns et par les autres ni de prendre des coups de pied dans le dos ou d' atterrir par terre, complètement démembré, je l' admets mais, imaginez que plus personne ne nous lise ou nous oublie au placard ou bien nous abandonne dans les couloirs du métro ? Oh ! Quelle horreur ! Je préfère ne pas y penser.

Les chaises écoutaient en silence les jérémiades des uns et des autre sans intervenir. Au fil du temps, elles avaient appris la patience, elles qui subissaient derrières et pieds en toute docilité. Elles avaient fait le choix de se taire et de laisser s' asseoir sur elles toutes sortes d' individus, des gros, des maigres, des crasseux, des enfants qui les faisaient tomber, des cuisinières qui s' en servaient comme escabeaux, enfin, bref, tout ce qu' on peut trouver dans l'humanité.

La suite de cette nouvelle écrite par des élèves de 6ème, vous l' aurez bientôt...

 

30 juin 2010

Un public attentif

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Un auditoire attentif lors de la lecture de la nouvelle que les élèves de 6ème 2 ont écrite au CDI
avec Mme Fiori (chaque élève en aura un exemplaire dès la rentrée).

Ce fut la dernière séance des élèves de 6ème après le défi-lecture, les 6èmes 6 ayant pris des vacances anticipées.
A tous nous souhaitons un été plein de jeux, de baignades, et de lectures...

12 juin 2010

Eon et le douzième dragon

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Eon et le douzième dragon

Alison Goodman

Dans une Chine impériale mythique, douze jeunes hommes s’entraînent pour devenir le nouvel apprenti Œil de dragon. Un seul sera sélectionné. Un seul se verra offrir la possibilité de communier avec un dragon et ainsi gagner pouvoir et prestige. Cependant, devenir œil du dragon a un prix : en partageant son pouvoir, le dragon se nourrit de l’énergie vitale de son maître et accélère ainsi son vieillissement.
Eon n’est pas un garçon comme les autres. Il est le seul à pouvoir visualiser onze dragons différents lorsqu’il concentre son énergie, son « hua » ; mais il est aussi le dernier espoir de son maître, ancien œil de dragon lui-même et voué à la misère en cas d’échec de son apprenti.
Cependant Eon cache un secret bien plus lourd qui pourrait le mener à sa perte.

Un livre plein de suspens qui, dès la première page, nous entraîne dans ce monde merveilleux.

Florentin

 

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2 juin 2010

PLJ 2009-2010

plj

Nos impressions

Le 18 mai 2010, nous sommes allés à la bibliothèque de l' Alcazar pour présenter une nouvelle ,
"la bave du crapaud",
tirée  de la fameuse collection de livres à faire peur ,


The midnight library

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Pour en savoir plus et lire quelques extraits de cette collection, clique ici

Nous avons joué un sketch à 5 représentant cette nouvelle que nous avions travaillé pour l' améliorer peu à peu.

L' amphithéâtre de l' Alcazar était plein, il y avait de sérieux concurrents.

Nous nous sommes bien débrouillés, sans temps mort, malgré le trac qui nous envahissait, et sans lire nos notes.
Parmi les autres concurrents,  certains étaient passionnés et motivés tandis que d' autres ont présenté un livre sans grand intérêt. Nous avons été très applaudis mais malgré ça, nous n' avons pas gagné . Finalement, le livre choisi a été
:

L'étrange vie de Nobody Owens, de

Neil Gaiman,

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l' auteur qui a écrit Coraline, que certains d' entre nous ont lu et apprécié.

Voir la critique de ce livre ici

Nous nous sommes dits que nous recommencerions bien l' expérience l'année prochaine mais cette fois, pour gagner .

Tessa, Anaïs, Nawel,  Alexandra, Giovanna





2 juin 2010

Coraline

Coraline
Neil Gaiman

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Coraline vient d' emménager dans une étrange maison et, comme ses parents n'ont pas le temps de s'occuper d' elle, elle décide de l'explorer de fond en comble.

Ses voisines du dessous sont les demoiselles Spink et Forcibbe, et, au-dessus, il y a un vieil homme dont elle ignore le nom.

Dans la maison de Coraline il y a une porte condamnée, et cela l'intrigue beaucoup. Elle finit par trouver la clef qui est dans la cuisine. A chaque fois qu' elle essaie d' ouvrir la porte, elle se trouve devant un mur de brique.

Coraline essaie tous les jours d' ouvrir cette porte jusqu' à ce que,  un jour, elle finisse par l' ouvrir et pénétrer dans  un autre monde. Les créatures qu elle y trouve lui rappellent vaguement quelque chose, en plus maléfique...

Un livre toujours plein de suspense, et l' un de mes préférés. Le film est aussi très bien.
Alexandra

29 avril 2010

Concours l' Equipe junior

"Le succès n' est pas un but, mais un moyen de viser plus haut"

Pierre de Coubertin

coubeert

Cette citation est due à Pierre de Coubertin, le créateur des Jeux olympiques.

Elle est adressée tout spécialement à la classe de 5ème 2 qui a montré de la bonne volonté et de l'enthousiasme pour participer au concours de l'Equipe junior

l_quipe


dont les résultats sont affichés ici. Bravo pour votre participation !

27 avril 2010

Une minute de poésie au printemps


Qu' a donc le papillon ? qu' a donc la sauterelle ?

La sauterelle a l'herbe et le papillon a l'air

Et tous deux ont avril qui rit dans le ciel clair
papillon1

Victor Hugo (1802-1885)

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27 avril 2010

L ombre du vent

Ce mois-ci les élèves ont aimé :

L'ombre du vent

Carlos Ruiz Zafon

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L'ombre du vent est un livre captivant  par sa trame
et son intrigue, avec une histoire très bien ficelée. C'est un livre dont je n'ai pu arrêter la lecture, tellement
j' étais captivé
.

Un livre vraiment passionnant que je conseille aux amateurs de livres mêlant fiction et réalité.

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